vendredi 23 mars 2012

IV. Experience

Ce matin-là, ce trouvant pour une fois seule à la maison, elle avait mit ce précieux temps à profit pour faire quelque chose qu'elle n'avait jamais eu l'opportunité de faire auparavant; fumer de l'herbe, bien tranquille, sans pression de quiquonque pour être drôle ou dire des choses interressantes; l'acte de fumer était devenu si stressant qu'elle en avait perdu par perdre toute sensation de flottement lorsqu'elle consommait avec ses amis, trop inquiété de garder la face et de rester compréhensible. Elle avait donc maladroitement rempli la pipe que son meilleur ami lui avait offert, oubliant d'égrainer le bourgeons, le résultat fût désastreux, mais elle réussit tout de même à en tirer une bouffée. Elle redescendit au premier étage et alla se détendre au soleil, qui plombait étrangement trop fort pour un mois de mars. Tour à tour, les chats vinrent renifler ses cheveux, allez-donc savoir pourquoi, et Tito fit un long miaulement qui ne voulait rien dire. C'était bien de rester là, à l'affut du chant des oiseaux et du bourdonnement de l'autoroute. Elle se sentait détendu, mais sans plus, elle décida donc de retenter le coup avec la pipe. Elle pris le temps dégrèner consciencieusement la marijuana avant de le mettre dans l'instrument; la technique semblait bonne cette fois-ci, mais elle eu la chance que constater de son stock était incroyablement sec et passa un bon cinq minutes à tousser, accroché à un verre d'eau comme si c'était le Saint-Graal. Ce qui ce passa entre la deuxième tentative et la troisième reste assez flou, dans la mesure où l'une suivit assez rapidement l'autre et que l'état dans laquelle la mit la troisième était suffisement interressant pour faire oublier le reste. Après sa dernière "consommation", elle descendit à la cuisine pour se préparer un toast au beurre d'arrachide et à la tartinade de noisette. Elle s'assoyat tranquillement à la table pour la manger tout en flanant sur internet, lorsque soudainement, elle prit conscience que la bouchée de pain était en train de descendre dans sa gorge. C'était le genre de sensation assez peu courante, du genre à vous laisser par l'entremise des parois de votre gorge deviner la texture de la collation qui y passe, son grain, sa mollesse, son adhésion à ce qui l'entourait. Elle pris un moment pour s'interroger elle était en train de s'étouffé, mais tout semblait fonctionner normalement, si ce n'était de ce soucis du détail que son corps s'obligeait à lui transmette. Elle laissa donc sa tartinade de côté et se leva pour passer de nouveau à l'extérieur pour s'assoire sur les marche de patio. Au début, elle se promit intérieurement de ne plus jamais refaire cela, entendant la pulsation de son coeur, la brûlure dans sa gorge, le sang coulant dans ses veines. Puis elle regarda longuement ses orteils. Elle regarda alors longuement le bleu du ciel et ses petits particules qui y flottaient. Retourna à ses orteils. Puis au ciel à nouveau. Elle remarqua alors le reflet de l'eau qui flottait sur le mur, se balançant tout doucement comme si c'était le reflet de la mer elle-même. Elle regarda à nouveau ses orteils toutes blanches dans le reflet du soleil, puis compris le temps coulait sur sa peau, et que la minute dans laquelle elle se trouvait était loooongue, était leeeente et s'étirait plus longtemps qu'elle n'aurait dû, profitant que l'esprit de la personne qui la vivait était altéré, juste un tout petit peu à côté de la réalité, juste assez pour en profiter un minimum. Julie décida alors que le moment serait parfait pour une douche. Elle démarra l'eau puis y entra précautionneusement, de peur de se brûler, mais l'eau était plus tiède que la pisse d'une vache, et elle eût au contraire à ajuster la chaleur vers le haut. Elle resta alors, combien de temps? Difficile à dire avec cette minute éternelle qui n'en finissait plus de rôdé, mais en tous cas beaucoup plus longtemps que nécessaire, à ce flatter les cheveux en dansant doucement sous l'eau. Elle profita de chaque seconde, jouissant du jet d'eau qui lui tombait sur le dos en toute sorte de sensation, eût une toute petit épiphanie, comprenant soudainement qu'elle sensation faire une drogue hallucinogène pouvait éventuellement provoquer (cela avait toujours été un grand mystère pour elle, mais cette soudaine vague d'empathie devait lui en donner la réponse, et qu'elle en essaie ou pas dans l'avenir, elle en garderait la compréhension).
Elle réussit à finir par sortir de la douche avant même d'avoir vider pompe à l'eau chaude, Hourra pour Julie! et decida que puisque la marijuana était sensé atténué la douleur, le moment était parfait pour s'épiler les jambes. Après coup elle constata qu'elle avait fait particulièrement un bon travail avec son épilateur électrique ce jour-là, mais sur le moment, elle était beaucoup plus concerné par le fait que ses pieds paraissaient beaucoup plus bleu que le reste de son corps. Elle réussit au bout d'un temps à se convaincre qu'elle pouvait probablement se concentré sur ce malencontreux problème lorsqu'elle serait à jeun et s'habillia. L'effet commençait doucement à ce dissiper, la minute qui lui collait à la peau depuis qu'elle avait commencé l'expérience commençait à s'envoler et repartir là ou le temps se doit d'aller et elle décida qu'il lui fallait faire une salade absolument avant l'arrivé de Gorgus. Nous n'irons pas dans les détails ici, mais de mémoire d'homme, nulle salades ne connues autant de fromage et de sauce tzatziki.

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